ÉCRANS DE SABLE
[Sand screens ]
1992 / France
Fiction / 90 min / 35mm
Prix de la mise en scène, Valence, 1993
Prix de la musique, La Baule, 1993
Sélection officielle au Festival de Venise (hors compétition), 1991
Director - Randa Chahal
Executive producer - Tarak Ben Ammar, Carthago Films
Production - La Sept/Arte, Leil Productions
Screenplay & Dialogue - Randa Chahal
Director of Photography - Yorgos Arvanitis
Film editing - Yves Deschamps
Original score - Michel Portal
Set designer - Sylvain Chauvelot
Costume designer - Slim Ennaceur & Charlotte David
Une coproduction Franco-Italo-Tunisienne - Carthago Films, Leil Productions, La Sept Paris, APEC, Radio Television Tunisienne
Avec la participation du Ministère Français de la Culture et de la Communication et du Ministère Français des Affaires Etrangères, Canal + et de la R.A.I.
Distributeurs - Leil productions
Maria Schneider
Laure Killing
Michel Albertini
Tamim Kasdi Chahal
Sandrine Dumas
Une ville se dresse au milieu du désert. Une ville se meurt de sa richesse. Les femmes sont doublement voilées et les libertés encore plus menacées.
Sarah est une femme qui a vu le jour après le boum pétrolier... Elle fait partie de cette génération qui pense pouvoir tout obtenir par la puissance de l’argent et qui voit en même temps ses moindres désirs refoulés lorsqu’ils entrent en conflit avec les lois rigoureuses de leur pays. Elle est troublée par la vacuité de sa vie, et troublante par sa beauté et sa volonté de tout pousser jusqu’à l’extrême. Elle tourne en rond dans sa limousine, tuant le temps au téléphone avec des inconnus qu’elle provoque.
Progressivement, dans ce désert, la tension monte... installant une angoisse sourde entrecoupée de brefs instants de bonheur, de fous rires, de sensualité... jusqu’au jour où tout se précipite .
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A city emerges in the middle of the desert and dies in its richness. Women are doubly veiled, and freedoms are even more threatened.
Sarah was born the day after the oil boom. She is part of the generation that believes it can get anything with the power of money, and that simultaneously sees its every desire thwarted when it conflicts with the strict laws of its country. She is unsettled by the triviality of her life and unsettling through her beauty, and her will to push everything to its extreme. She fears not the desert, not the wind, nothing. Her thirst lies elsewhere: to leave the desert, which she hates, and in which she is kept against her will. She wanders the empty streets in her limousine, killing time on the phone, provoking strangers.
Gradually, tensions arise in this desert, instilling a latent anguish interrupted by bursts of happiness, of ecstatic laughter, and of sensuality, until everything comes to a head.